Installation vidéo sans dimension sonore. Projection murale d’un diptyque vidéographique 1920 x 1080. Présentation de 00h 08m 26s en boucle en mode synchrone. Pour ce projet, je pose un regard critique sur les dangers de l’accélération de la vitesse et l’impact néfaste des activités humaines sur l’environnement, concernant principalement le dérèglement climatique. Les deux projections murales Industrialisation (à gauche) et La Chute (à droite) sont projetées en coin en simultanées, sans aucun espace entre elles. Cette jonction représente une interaction qui à la fois se rencontre et s’oppose, car bien qu’il y ait opposition entre la nature et la culture, et que l’action humaine ait un impact néfaste important sur la nature, il n’en reste pas moins qu’elles coexistent. Paradoxalement cette coexistence pourrait avoir une fin environnementale et humanitaire désastreuse. Nous vivons à une époque où il nous est dorénavant impossible de minimiser les problèmes environnementaux majeurs que nous vivons dus à l’action humaine. Impact de l’Oxymore est une œuvre dénonciatrice des actions néfastes de l’être humain sur l’environnement. Nos activités humaines continuent de manière incessante depuis la révolution industrielle, malgré l’impact de nos activités sur la planète. Cette constance est représentée par la vidéo de gauche, Industrialisation. Pour ce projet j’ai choisi la mise en transparence de plusieurs scènes illustrant principalement l’industrialisation et les machines inventées par l’homme toujours plus rapides les unes que les autres. La vidéo commence avec le défilement d’un train seul à laquelle s’ajoute des scènes misent en transparence tel qu’un déplacement en voiture filmé de manière latérale, où se succèdent des villages, des zones agricoles, des champs en friche et des zones autoroutières qui apparaissent en superposition du train. Ensuite s’ajoute; un paquebot, des pilonnes électriques. Enfin, un avion amphibie conçu pour la lutte contre les feux de forêt, Canadair CL-215, fait son apparition et semble se dirigé tout droit vers le train qui continu interminable sa route depuis le début de la vidéo. Pendant que le train et le déplacement en voiture défilent toujours, une fois encore les pilonnes électriques reviennent pour faire place cette fois-ci à un autre bateau de marchandises. À une minute de la fin de la vidéo, on ne voit que les deux scènes du déplacement en voiture et du train sans fin. À trente secondes de la fin de la vidéo, le train sans fin continue seul sa course avant de boucler avec le début de la vidéo. Quant à la vidéo La Chute, ce choix est très personnel. L’eau qui se déverse en plusieurs parties consécutives d'un cours d'eau et le grondement qui accompagne ce déversement m’a toujours impressionné. La chute évoque pour moi les puissances de la Terre, donc synonyme de puissance naturelle.