Cette œuvre est constituée d’une photographie numérique couleur 24 x 36 (Confort) et d’une projection en boucle d’une vidéo 1920 x 1080 de 00h 01m 36s (Conséquence). L’image fixe de la photographie Confort, liée à cet œuvre, établit un lien avec les pylônes électriques qui semblent fixés pour l’éternité dans notre environnement. En plus d’être représentative de deux réalités distinctes, soit ; le reflet de notre confort et son impact environnemental. Quant à la vidéo Conséquence, les images en mouvement de la vidéo sont associées à l’idée que les pylônes et fils électriques envahissent notre environnement. Pour ce projet, j’aborde le thème de la pollution visuelle, en faisant un lien analogique entre notre confort et l’impact de celui-ci sur notre environnement. Cette œuvre est une constatation de la quantité excessive de fils, de poteaux et de pylônes électriques avec lequel nous acceptons de vivre pour notre confort. Et à quel point la pollution visuelle n’a aucune influence sur notre sens de responsabilité environnementale, dès qu’il est question de notre confort. Ironiquement, nous sommes tellement habitués à vivre emprisonnés dans ces fils, poteaux et pylônes, qu’ils se fondent dans le décor à un point tel que même notre cerveau fait complètement abstraction de leur existence. La vidéo, captée dans une zone rurale, est une série d’images en mouvements qui établie un lien direct avec les fils électriques qui courent dans l’environnement. Mon objectif vidéographique est donc de décrire les conséquences liées à notre dépendance au confort, et l’impression de prison que dessinent les fils dans notre environnement en plus de donner l’impression qu’ils sont partout où nous posons les yeux. Lors le montage final, afin d’accentuer l’effet de cage dans lequel nous sommes confiné avec les fils électrique, j’ai choisi de travailler le concept d’accumulation en empilant plusieurs séquences vidéo avec un effet de transparence, jusqu’à saturation complète de l’image. La photographie quant à elle a été prise dans un quartier résidentiel autour de la ville de Québec. La beauté de la ville illuminée la nuit contraste fortement avec les immenses pylônes électriques obstruant la vue des résidents. Le cadrage central de la ville de Québec la nuit, dans une base d’un pylône électrique illustre bien mon propos de pollution visuelle. Cette photographie est l’image concrètement représentative de notre confort malgré les conséquences que cela implique.